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Le défi était à la hauteur de leur talent. Les cinq musiciens d'Harisson Swing ont rempli le centre Athéna d'Auray, vendredi soir, avec leur jazz manouche vitaminé et virevoltant.
© Le Télégramme 05-03-2018

"Voilà déjà trois ans que le groupe alréen Harisson Swing provoque, avec son jazz manouche, des fourmis dans les jambes du public d'Auray et surtout d'ailleurs: 150 concerts dans tout l'hexagone depuis sa création! Un joli début de carrière, couronné par la sortie d'un premier album en décembre dernier."

© Le Télégramme 02-06-2017

Une théâtralisation qui sert ce genre musical, tant il y a matière à jouer avec les accélérations, avec les respirations... La magie opère. De la bonne humeur contagieuse. Le swing est au rendez-vous.

© Ouest France 05-03-2018

"Né il y a deux ans, Harisson Swing est déjà bien familier des scènes. Ce groupe de Vannes donne le ton à la soirée et le fait impeccablement."

© Ouest France 10-08-2016

"...Ce qui fait l'exception chez les Harisson Swing, c'est cette facilité à passer du pur jazz manouche à des mix entre guitare Django/ phrasé rap. [...] Varié, un peu foutraque mais sûrement rafraîchissant pour une soirée d'été."

© Le Dauphiné 04-08-2015

Harisson Swing. Embarquement immédiat
 

Pari gagné pour les cinq jeunes virtuoses ovationnés par plus de 600 fans. De gauche à droite : Vincent Solaire (guitare), Pierre-Olivier Cochet (contrebasse), Maël Dagorne (chant, sax, guitare), Bieuc Largy (guitare) et Antoine Gisclong (batterie).
 

Le défi était à la hauteur de leur talent. Les cinq musiciens d'Harisson Swing ont rempli le centre Athéna d'Auray, vendredi soir, avec leur jazz manouche vitaminé et virevoltant.

Pari gagné pour le groupe alréen Harisson Swing, qui se produisait vendredi soir à domicile à l'espace Athéna. Quelque 600 amateurs de jazz manouche se sont laissé embarquer dans le tourbillon musical et scénique généré par la passion des cinq jeunes virtuoses. Un triomphe. Pour cette commande justifiée des services culturels d'Auray, soucieux de promouvoir les talents locaux, le groupe a multiplié depuis près d'un an les résidences d'artistes : à Athéna bien sûr, mais aussi au Spoum de Brec'h et à l'Atelier du bourg de la cale de Locmiquélic. Il a aussi enchaîné les concerts, mais en se gardant bien de dévoiler le contenu visuel qui accompagnerait les morceaux le soir du grand jour, concocté avec le metteur en scène Gildas Puget (Qualité Street).

 

Un voyage en rythmes


En attendant la « surprise », le public était bien préparé avec des sons d'ambiance : ressac des vagues, cris de mouettes, sirènes de bateaux. Sur scène, une passerelle, des cordages, des caisses en bois en guise de sièges, tout préparait à l'idée de voyage. Une référence judicieuse : les Manouches ne font-ils pas partie de la grande famille des « Gens du voyage » ? Enfin les musiciens apparaissent, pantalon et gilet noirs, chemise lilas et chapeau pour tout le monde, et emmènent d'emblée les passagers vers Belle-Ile-en-Mer, « histoire de prendre l'air ». Une douzaine de morceaux vont suivre, parfois lents, souvent rapides, voire très rapides comme pour mettre à l'épreuve par des duels amicaux la vélocité des deux guitaristes solistes. Quelques reprises mais beaucoup de compositions, dont les textes sont inspirés par l'amour de la liberté et du vivre ensemble. Au fil des titres, les musiciens évoluent sur scène et se regroupent parfois au centre pour des sketches pleins d'humour : démonstration de « mini-batterie », démarrage poussif d'un vieux tacot... Mais le meneur de jeu reste Maël Dagorne, avec sa belle voix de crooner italien, ses solos de sax alto ou ténor, et le talent pour transmettre sa bonne humeur au public. Sans oublier les remerciements à tous les partenaires, ainsi qu'aux indispensables techniciens. Le voyage se termine déjà pour le public. Les musiciens, eux, vont reprendre leur tournée riche de nombreux rendez-vous, sans perdre de vue la réalisation de leur deuxième album.
© Le Télégramme 05-03-2018

Harisson Swing prépare un vrai « show »
 

Un équipage de choc avec Gildas Puget au « volant », Vincent et Brieuc aux guitares, Pierre à la contrebasse, Maël au chant et au saxophone, et Antoine à la batterie.

Voilà déjà trois ans que le groupe alréen Harisson Swing provoque, avec son jazz manouche, des fourmis dans les jambes du public d'Auray et surtout d'ailleurs : 150 concerts dans tout l'hexagone depuis sa création ! Un joli début de carrière, couronné par la sortie d'un premier album en décembre dernier.

Ce sera d'ailleurs l'unique souvenir gravé de la formule « quartet », puisque depuis le mois de janvier le batteur Antoine Gisclong a rejoint Brieuc Largy, Vincent Solaire, Pierre Cochet et Maël Dagorne. Après une prestation très applaudie lors de la Semaine du golfe sur le port, le groupe a rejoint en début de semaine la structure du Spoum, dédiée à la création artistique.

 

À Athéna la saison prochaine


Ils y ont été rejoints par Gildas Puget, comédien et metteur en scène, fondateur de la compagnie rennaise Qualité Street. Ce grand professionnel est très souvent sollicité par les musiciens, puisque Harisson Swing est sa 31e expérience en ce domaine. Le but du jeu : préparer la scénographie du spectacle programmé le 2 mars 2018 dans la prochaine saison culturelle d'Athéna. Les musiciens devront « tenir » une heure trente en scène, et prévoient pour cela une quinzaine de titres, dont une majorité de compositions et quelques reprises. « Pour chaque morceau, nous allons construire un jeu de scène particulier en lien avec son thème, et il faudra aussi prévoir les enchaînements entre les titres », explique Gildas Puget. « Mais c'est la musique qui prime et nous devons pas aller trop dans la comédie. Il faut trouver le juste placement, en tenant compte aussi des impératifs techniques des instruments, tout en faisant en sorte que mon travail ne se voie pas », précise-t-il encore. « Nous voulons offrir un vrai spectacle au public ! », proclame Maël, porte-parole du groupe. Le metteur en scène reviendra en janvier pour le travail des lumières, et fin février pour l'ultime « filage » avant la date fatidique. Entre-temps, et tout en enchaînant les dates de concert (dont les Galettes du Monde, le 26 août à Sainte-Anne d'Auray), le groupe travaillera le son au mois d'août dans la grande salle d'Athéna, avec les techniciens de l'espace culturel.
 

Publié le 02 juin 2017
© Le Télégramme

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